Les Birkenstock, ça inspire
Si si, je vous assure !
Et pour la peine, plus besoin de cogiter ou quoique ce soit, ça vient tout seul. Après des mois sans un seul article, me voilà à nouveau sur le droit chemin, celui de mon ordinateur (nouveau d'ailleurs, un Mac comme on dit) avec mes fameuses Birkenstock aux pieds, achetées à moins de 40 euros dans mon grand magasin alimentaire préféré. Non, en fait, c'est parce que c'est le plus proche de chez moi.
Donc me revoilà, au plus haut de ma forme, enfin presque. 9 mois se sont écoulés (non, je ne suis pas enceinte, au grand malheur de ma mère) et pas mal de changements se sont opérés comme des choix professionnels et deux déménagements. Rien que ça !
Et ce matin, entre deux révisions de concours, je tourne les pages de magazines féminins achetés la veille car j'avais besoin d'une petite pause. J'aurais dû aller faire du sport à la place, croyez-moi ! Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que ces magazines, si prisés par des milliers de femmes chaque mois, bourrés de photos alléchantes de sacs et autres chaussures toujours aussi inaccessibles au commun des mortels et honteusement placées entre deux articles parlant de femmes maltraitées ou des enfants mourant de faim à l'autre bout du monde, m'ont donné envie de pousser une bonne gueulante ... qui ne sera certes pas entendue par autant de personnes que j'aimerais, mais qui sera tout de même publiée sur Internet.
Et oui, aujourd'hui, j'ai envie de parler de mode et de tendances mais pas comme d'habitude. J'ai envie de parler de la mode que l'on voit dans les magazines (de mode bien sûr) et qui me donne cette incroyable impression de ne pas faire partie des gens privilégiées en ce bas monde. Non sérieusement, quand je vois des pages et des pages de photos de mannequins portant des tenues qui reviennent à l'équivalent de mon salaire mensuel, je me pose quand même des questions. Idem quand je vois des titres comme "petite escapade au Brésil". Petite escapade ? Si jamais un jour j'ai l'occasion d'aller au Brésil, je ne pense pas que j'utiliserai le mot "petite" pour désigner mon "escapade"; j'aurais plutôt tendance à dire "les 4 semaines que j'ai réussi à payer en me forçant à manger des pâtes tous les soirs et qui m'ont fait saigner mes économies". Oui, il y a une légère tendance. À moins que je gagne au Loto dans les mois à venir ... On peut toujours espérer.
Le ton est donné, alors je continue. Qui contrôle la communication dans ces magazines ? Parce que les phrases telles que "On aime la blouse hippie" dans les pages "qu'est-ce qu'on doit impérativement acheter ce mois?", ça me met dans un état bizarre. Je sais bien que faire des phrases qui incluent tout le monde en utilisant le "on" ou le "nous" permet de rallier mentalement toutes les lectrices et les pousse à suivre inconsciemment tous les conseils qu'elles lisent. Mais quand je vois ce type de phrases, j'ai quand même envie de réponde "bah en fait non, j'aime pas ta blouse hippie". Et puis non, j'achèterai pas ton blazer avec des ananas orange fluo dessus parce que je n'ai plus 8 ans et que ça me ferait passer pour un ovni au boulot.
Alors je passe directement à mes Birkenstock, comme ça, sans transition parce que je trouve que ça fait un bon parallèle avec les pages de magazines qui passent de l'interview d'un homme politique islandais (pour se donner un genre un peu intello) à une publicité qui vante les mérites d'une ultime crème anti-vieillissement pour laquelle je devrais vendre un rein, voire les poumons aussi. Après des mois d'oubli, je vois cette fameuse promo en grande surface (oui je le confesse, je ne fais pas mes courses dans un magasin bio, honte sur moi) pour enfin me procurer les légendaires mules allemandes en blanc (parce que c'est plus joli en été) ! Et que je me rends compte que ces morveux des magazines ont réussi à prendre le dessus dans mon esprit. Explication : j
e possède déjà une dizaine de paires de sandales et autres espadrilles pour l'été mais que je me suis dit cette phrase magique lorsque j'ai trouvé ma pointure : je vais enfin pouvoir me donner un style néo-zen-working-girl-branché-parisienne en été.
Et pour la peine, plus besoin de cogiter ou quoique ce soit, ça vient tout seul. Après des mois sans un seul article, me voilà à nouveau sur le droit chemin, celui de mon ordinateur (nouveau d'ailleurs, un Mac comme on dit) avec mes fameuses Birkenstock aux pieds, achetées à moins de 40 euros dans mon grand magasin alimentaire préféré. Non, en fait, c'est parce que c'est le plus proche de chez moi.
Donc me revoilà, au plus haut de ma forme, enfin presque. 9 mois se sont écoulés (non, je ne suis pas enceinte, au grand malheur de ma mère) et pas mal de changements se sont opérés comme des choix professionnels et deux déménagements. Rien que ça !
Et ce matin, entre deux révisions de concours, je tourne les pages de magazines féminins achetés la veille car j'avais besoin d'une petite pause. J'aurais dû aller faire du sport à la place, croyez-moi ! Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que ces magazines, si prisés par des milliers de femmes chaque mois, bourrés de photos alléchantes de sacs et autres chaussures toujours aussi inaccessibles au commun des mortels et honteusement placées entre deux articles parlant de femmes maltraitées ou des enfants mourant de faim à l'autre bout du monde, m'ont donné envie de pousser une bonne gueulante ... qui ne sera certes pas entendue par autant de personnes que j'aimerais, mais qui sera tout de même publiée sur Internet.
Et oui, aujourd'hui, j'ai envie de parler de mode et de tendances mais pas comme d'habitude. J'ai envie de parler de la mode que l'on voit dans les magazines (de mode bien sûr) et qui me donne cette incroyable impression de ne pas faire partie des gens privilégiées en ce bas monde. Non sérieusement, quand je vois des pages et des pages de photos de mannequins portant des tenues qui reviennent à l'équivalent de mon salaire mensuel, je me pose quand même des questions. Idem quand je vois des titres comme "petite escapade au Brésil". Petite escapade ? Si jamais un jour j'ai l'occasion d'aller au Brésil, je ne pense pas que j'utiliserai le mot "petite" pour désigner mon "escapade"; j'aurais plutôt tendance à dire "les 4 semaines que j'ai réussi à payer en me forçant à manger des pâtes tous les soirs et qui m'ont fait saigner mes économies". Oui, il y a une légère tendance. À moins que je gagne au Loto dans les mois à venir ... On peut toujours espérer.
Le ton est donné, alors je continue. Qui contrôle la communication dans ces magazines ? Parce que les phrases telles que "On aime la blouse hippie" dans les pages "qu'est-ce qu'on doit impérativement acheter ce mois?", ça me met dans un état bizarre. Je sais bien que faire des phrases qui incluent tout le monde en utilisant le "on" ou le "nous" permet de rallier mentalement toutes les lectrices et les pousse à suivre inconsciemment tous les conseils qu'elles lisent. Mais quand je vois ce type de phrases, j'ai quand même envie de réponde "bah en fait non, j'aime pas ta blouse hippie". Et puis non, j'achèterai pas ton blazer avec des ananas orange fluo dessus parce que je n'ai plus 8 ans et que ça me ferait passer pour un ovni au boulot.
Alors je passe directement à mes Birkenstock, comme ça, sans transition parce que je trouve que ça fait un bon parallèle avec les pages de magazines qui passent de l'interview d'un homme politique islandais (pour se donner un genre un peu intello) à une publicité qui vante les mérites d'une ultime crème anti-vieillissement pour laquelle je devrais vendre un rein, voire les poumons aussi. Après des mois d'oubli, je vois cette fameuse promo en grande surface (oui je le confesse, je ne fais pas mes courses dans un magasin bio, honte sur moi) pour enfin me procurer les légendaires mules allemandes en blanc (parce que c'est plus joli en été) ! Et que je me rends compte que ces morveux des magazines ont réussi à prendre le dessus dans mon esprit. Explication : j
e possède déjà une dizaine de paires de sandales et autres espadrilles pour l'été mais que je me suis dit cette phrase magique lorsque j'ai trouvé ma pointure : je vais enfin pouvoir me donner un style néo-zen-working-girl-branché-parisienne en été.
Vous m'avez bien eue ...

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